Mai, le mois de la rose centifolia en pays grassois

par La plume parfumée

Je ne dirai pas que le printemps est ma saison préférée car je crois que l’automne passe en priorité mais s’il y a bien une chose que j’adore au printemps et surtout au mois de mai, c’est la floraison des plantes et notamment de la rose.

Et le mieux, c’est d’aller voir les champs de roses de Chanel, c’est d’ailleurs un pèlerinage annuel pour moi : la beauté des champs car au milieu des roses il y a également les iris, cette odeur splendide qui règne dans l’air rosée, citronnée, géranium, aérienne… un pur bonheur olfactif. Et puis la beauté du lieu de manière générale.

Il y a dix ans, quand je suis arrivée dans la région les champs étaient finalement assez basiques, aujourd’hui ils sont magnifiés par une bastide rénovée, le parc est clôturé les champs sont merveilleusement entretenus, bref on est dans le haut de gamme !

Soyez rassurés, pas de passe-droit pour moi, je fais partie de ces gens qui hument le parfum des fleurs à travers la clôture, qui prennent des photos entre les grilles du parc mais peu importe la magie opère toujours d’années en années. Et puis avec un peu d’espoir j’aurais peut-être la chance un jour d’y être officiellement conviée pour voir la cueillette des roses 😉 (le message subliminal !!!)

Autrement cette rose, on peut la sentir, la toucher et même la cueillir aux jardins du musée de la parfumerie à Mouans Sartoux. C’est plutôt un bon compromis car la variété mise en avant est la même que chez Chanel : la rose Centifolia.

Une rose qui fait la renommée de Grasse au niveau international et qui est un incontournable dans l’orgue du parfumeur.

L’extraction aux solvants volatils de la Rose de Mai / Rose de Grasse / Rose Centifolia permet d’en obtenir une concrète qui est elle-même purifiée à l’alcool pour obtenir l’absolue.

Son odeur évidemment florale citronellol, géraniol présente également des facettes miellées, herbacées, épicées, animales, tabacées.

sac de rose centifolia

En parfumerie, l’absolue rose de mai n’est utilisé que dans la fine fragrance du fait de son coût assez elevé. C’est une note que je trouve assez transversale car même si l’impact a lieu en coeur , le floral aérien est perceptible en tête et l’effet tabacé, miellé a, quant à lui, un impact en fond. Donc c’est vraiment une fleur qui prend du volume dans une composition.

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1 commentaire

Confidences de mai - D'essences et des sens 5 juin 2019 - 7 h 36 min

[…] Bien sûr, qui dit mois de mai, dit rose et iris en fleur! Et moi, je suis en folie! Tel un pèlerinage, je profite tous les ans de ce mois pour m’imprégner de la beauté des champs de roses et d’iris de Chanel (années après années je ne m’en lasse toujours pas!) d’ailleurs je vus en ai parlé dans mon article sur la rose centifolia. […]

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