Tout au long du mois de décembre, je me suis amusée à participer au défi photo lancé par Justine sur instagram.
Des thèmes inspirants étaient proposés et m’ont permis de parler un peu parfumerie. J’avais envie d’approfondir le sujet avec vous sur le blog car en matière de parfums il y a toujours pleins de choses à raconter !
Et aujourd’hui c’est sur le thème VERT que je souhaite rebondir car je l’ai traité en évoquant les notes vertes en parfumerie.
Le vert en parfumerie
Les notes vertes sont principalement des notes végétales, naturelles, fraîches que l’on sent entête.
Parmi ces notes vertes, on peut distinguer plusieurs styles : herbe fraîche, tige, feuille, aqueux (concombre), feuille de figuier, lotus, bambou…
Les notes vertes peuvent être naturelles ou synthétiques.
Evidemment la matière la plus emblématique et représentative de cette famille est l’essence de galbanum. Au sien des naturels, on retrouvera également l’absolue Cassie, l’absolu feuille de violette. La synthèse, non négligeable à la palette du parfumeur, offre également de belles notes : herbe fraîche (cis 3 hexenol), concombre (Trans-2-cis-6-nonadienal), tige…
En composition, c’est Vent vert de Balmain qui a le premier proposé une orientation verte avec un usage excessif d’essence de Galbanum.
Aujourd’hui, les notes vertes sont largement utilisées tant dans les parfums masculins et féminins que dans les produits de beauté, d’hygiène, etc…
Pour citer quelques exemples :
– Miss Dior en 1947 avec des notes de galbanum et de rhubarbe
– Chanel N° 19 très jacinthe
– Fidji de Guy Laroche avec des notes jacinthe, galbanum
– Eau d’arôme d’Armani en 2014 : melon, herbe fraîche, persil, feuille de violette
Les notes vertes sont véritablement un intemporel qui apporte fraîcheur, dynamisme et caractère en tête d’une composition.
La verdeur en parfumerie, vous en pensez quoi ? Dites-moi tout !